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Je ne parlerais pas de traitement mais de prise
en charge du handicap -
Deux hypothèses ont l'air de prévaloir dans le milieu médical.
1 - l' origine du mal serait purement un problème
mécanique situé au niveau des neuro-transmetteurs qui,
à un point ponctuel, n'enverraient plus la bonne
information aux fibres nerveuses d'où ces gestes désordonnés
focalisés sur le cou, la main, la larynx et à d'autres
endroits du corps. Pourquoi ce soudain dérèglement ?.
Quels phènomènes, (produits, médicaments, radiations etc...)
peuvent déclencher cette maladie ?
Cette maladie serait d'ordre purement fonctionnel
2 - L'origine du mal serait d'ordre psychologique
et serait une manifestation d'un mal-être comme d'autres
ont un ulcère à l'estomac, mal au dos, des douleurs qui
sont liées à des situations psychiques bien déterminées.
Le stress - l'angoisse - la peur de la mort - et d'autres
choses encore qui peuvent être la cause de perturbations
dans notre vie. Il y a des êtres qui gèrent sans problèmes
apparents ces phénomènes et d'autres qui doivent avoir
recours à des aides, mais cette situation qui reste intérieure
ne gène pas l'environnement puisque non visible. Dans
le cas des dystonies, nous avons bien sûr à gérer notre
propre mal mais aussi les manisfestations extérieures
de ce mal qui peuvent inquièter autrui.
Cette maladie serait d'ordre psychosomatique.
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vvv
Le
dictionnaire Hachette me dit, au mot psychosomatique ceci :
Sigmund Freud ( 1856 - 1939 )
Fondateur de la psychanalyse
vvv
" Influencé
par les travaux de FREUD (qui avait notamment étudié l'hystérie
de conversion) GRODDECK employa le mot ça, vers 1920, pour désigner les
pulsions libidinales refoulées qui constituent l'origine
profonde de maladies organiques ( tuberculose, cancer notamment
). Ainsi naquit l'idées de maladies psychosomatiques et
dans les années trente, les expérimentateurs provoquèrent
des ulcères de contraintes chez des animaux de
laboratoire. En URSS, une médecine ( cortico-vicérale )
étudia les rapports du cortex cérébral, lieu d'élaboration
du language, avec les maladies des organes. En 1950, le
médecin canadien H. SELYE étudia le stress. L'enfouissement
psychosomatique s'observe surtout dans les maladies suivantes
: l'asthme bronchique, l'ulcère de l'estomac, l'hypertension
artérielle, l'infarctus du myocarde, psoriasis, glaucome
ainsi que dans l'anorexie, la boulimie et de nombreux troubles
génitaux. Aussi, les médecins prescrivent-ils l'association
d'une psychothérapie au traitement classique ." |
Ce que dit le dictionnaire de la psychothérapie
"
Le mot psychothérapie est apparue vers 1890, mais au cours
du XIXe s.., cette pratique existait, sous deux formes
opposées: la psychothérapie morale (le médecin converse
avec le malade pour le ramener à des jugements sains)
et la suggestion hypnotique, libératrice de phénomènes
inconscients. Aujourd'hui, certaines techniques préanalytiques
sont encore utilisées (hypnose, narco-analyse), mais toutes
les formes de psychothérapies découlent de la psychanalyse
freudienne. Toutefois, on oppose la cure psychanalytique
aux psychothérapies, qui ne proposent pas d'interprêter
en profondeur le conflit inconscient et d'utiliser le
transfert pour résoudre celui-ci. A l'inverse, on oppose
les psychothérapies aux thérapies physico-chimiques (psychopharmacologie,
notamment). Enfin, elles ne
sont pas réservées aux maladies mentales et s'appliquent
à des troubles fonctionnels
sans support organique, à des difficultés d'adaptation
(familiale, scolaire, conjugale, etc.). "
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Une hypothèse qui est rarement évoquée,
voire pas du tout, c'est que l'absorption de certains médicaments,
tels que les hypnotiques ou neuroleptiques, peut avoir
comme effets secondaires, entre autres, de provoquer
" des dystonies " . Le corps médical -
médecins - pharmaciens - ne peut pas nous le dire. Cette
observation n'est qu' une nouvelle pièce à mettre
au dossier. |
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