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AIDYSTON Fondation

 

L'affection de longue durée

Vous souffrez d’une maladie entraînant des soins longs et coûteux.

Vous pensez qu’elle peut être prise en charge au titre d’affection de longue durée par votre caisse primaire d’Assurance Maladie.

 

Comment ?
Quelles conditions ?
La reconnaissance de l’affection de longue durée est-elle systématique?
Une ordonnance particulière

La COTOREP:
COMPETENCE DE LA COTOREP
Quel type de situation peut examiner la COTOREP ?

EMPLOI - FORMATION
La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé
Les décisions d'orientation professionnelle
Formation professionnelle
Emploi en milieu ordinaire de travail
Emploi en établissment de travail protégé

AIDES SOCIALES ET FINANCIERES
La carte d'invalidité
Le macaron Grand Invalide Civil (GIC)
L'allocation aux adultes handicapés (AAH)
Le complément d'AAH
L'allocation compensatrice
Aide au logement
L'affiliation à l'assurance vieillesse pour les non-affiliés à un autre titre

ORIENTATION EN ETABLISSEMENTS D'ACCUEIL OU D'HEBERGEMENT

 

 
Obligations des entreprises L' AGEFIPH
   

 

Comment ?

Vous pouvez en faire la demande sur papier libre en précisant les coordonnées de votre médecin traitant.

Ce dernier peut aussi, à l’occasion d’une consultation, établir un certificat médical.

Adressez-le au médecin conseil de votre centre de Sécurité Sociale.

Le médecin conseil transmet à votre médecin traitant un formulaire : le Protocole Inter Régime d’Examen Spécial (PIRES).

Votre médecin traitant le lui retourne après avoir indiqué les pathologies qui, selon lui, doivent être reconnues comme affections de longue durée.

En fonction de la réglementation en vigueur, le médecin conseil apprécie les informations médicales transmises.

 

Quelles conditions ?

L’affection de longue durée (ALD) peut concerner l’assuré, son conjoint ou ses ayants droit.

Si vous êtes en arrêt de travail depuis plus de six mois ou si vous avez des soins ininterrompus depuis plus de six mois, le médecin conseil, en concertation avec votre médecin traitant, détermine les conditions et les traitements nécessaires à l’amélioration de votre état de santé.

En cas d’inobservation de ces recommandations et de refus de contrôle du médecin conseil, la Sécurité Sociale peut suspendre, réduire ou supprimer vos prestations.

Vous bénéficiez :

Ont droit à l’exonération du ticket modérateur, communément appelée 100 %, les personnes atteintes d’une affection inscrite sur une liste des 30 maladies.

Cette exonération ne concerne que les soins en rapport avec votre affection.

Il en sera de même si vous souffrez d’une ou plusieurs maladies entraînant des soins continus de plus de six mois :

 

La reconnaissance de l’affection de longue durée est-elle systématique?

Le médecin conseil émet trois types d’avis :

Dans tous ces cas, votre caisse primaire d’Assurance Maladie vous avise de la décision par courrier.

Les modalités de contestation vous sont indiquées. En cas de désaccord, vous avez la possibilité d’utiliser les voies de recours selon les modalités indiquées.

Le bénéfice de la prise en charge de l’affection de longue durée vous est accordé pour une durée déterminée précisée sur votre notification.

 

 

Une ordonnance particulière

Un dispositif permet à votre médecin traitant, d’indiquer à votre centre de Sécurité Sociale les soins en rapport avec la (ou les) affection(s), tout en préservant le secret médical.

Il s’agit de l’ordonnancier dit " bi-zone " sur lequel il note, dans la partie supérieure, les traitements de l’affection de longue durée et dans la partie inférieure les autres traitements.

La carte d’assuré social (CAS) :

Quand votre affection de longue durée est reconnue, vous recevez une nouvelle carte d’assuré social. Elle comporte un message vous permettant de faire valoir vos droits auprès des pharmaciens, des hôpitaux, etc...

Vous pouvez demander à votre centre de Sécurité Sociale une autre carte d’assuré social ne faisant pas apparaître le mention relative au 100 %.

Pour tous renseignements complémentaires : Interroger votre centre de Sécurité Sociale habituel.

 

 

La COTOREP:

COMPETENCE DE LA COTOREP

La Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel (COTOREP) est compétente pour connaître la situation des personnes handicapées adultes à partir de 20 ans (ou 16 ans dans certains cas) : si le handicap sensoriel, mental ou physique vient perturber la vie sociale ou professionnelle de l'adulte, la COTOREP peut l'aider à faire le bilan de ses aptitudes, l'orienter en vue d'un travail, décider d'aides sociales (allocation...) ou d'une orientation en établissement d'accueil ou d'hébergement.

L'instruction des demandes exige des délais qui varient en fonction de leur nature et du nombre d'avis, d'entretiens, d'expertises, nécessaires pour les étudier.

 

 

Quel type de situation peut examiner la COTOREP ?

La COTOREP est organisée autour de deux pôles de compétences :

 

 

EMPLOI - FORMATION

La COTOREP prend des décisions en vue de la réalisation de projets d'insertion ou de réinsertion professionnelle; elle permet, par ses décisions, de faciliter le reclassement.

 

 

La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé

La COTOREP reconnaît s'il y a lieu la qualité de travailleur handicapé et classe le travailleur au regard de la gravité de son handicap, de sa capacité à exercer une activité professionnelle, dans l'une des catégories A, B ou C.

Cette reconnaissance d'aptitude au travail est obligatoire pour bénéficier des mesures d'aides à l'insertion professionnelle des personnes handicapées. En revanche, la reconnaissance de travailleur handicapé n'a pas d'incidence sur l'attribution des allocations et sur la carte d'invalidité.

 

 

Les décisions d'orientation professionnelle

Compte tenu de leur situation et de leurs demandes, la COTOREP peut orienter les personnes vers une formation, vers un établissement de travail protégé, ou décider qu'elles relèvent d'un emploi en milieu ordinaire de travail.

 

Formation professionnelle

Elle peut être dispensée, soit dans des établissements agréés par la Sécurité Sociale, centres de rééducation professionnelles adaptés à des travailleurs handicapés, soit dans l'ensemble des autres organismes de formation professionnelle.

 

Emploi en milieu ordinaire de travail

La COTOREP peut proposer une orientation en milieu ordinaire de travail. En revanche, elle ne propose pas d'emploi.

  • Pour la recherche d'emploi, la COTOREP peut proposer l'aide d'une équipe de préparation et de suite du reclassement (EPSR).

    Diverses dispositions favorisent l'emploi des personnes handicapées : aménagement de poste, aides de l'Etat et de l'AGEFIPH et abattements de salaires compensés.

    En application de la loi du 10.07.1987, tout employeur occupant au moins 20 salariés est tenu d'employer 6% de personnes handicapées, la loi prévoyant toutefois d'autres possibilités de s'acquitter partiellement de cette obligation d'emploi.

    Etre reconnu travailleur handicapé par la COTOREP permet de faire partie des bénéficiaires de cette loi.

  •  

    Emploi en établissment de travail protégé

     

     

    AIDES SOCIALES ET FINANCIERES

     

    La carte d'invalidité

    La carte d'invalidité est délivrée, sur demande, par le préfet pour une durée qu'il appartient à la COTOREP de déterminer, aux personnes dont le taux d'incapacité est égal ou supérieur à 80% qui résident en France ou qui sont françaises résidant à l'étranger.

    La carte station debout pénible ouvre droit à des avantages particuliers : accès à des places de transports en commun, exonération de la vignette automobile, par exemple. Elle peut se cumuler avec la carte d'invalidité.

    La COTOREP évalue le taux d'incapacité de la personne handicapée sur la base d'un barème.

    La carte d'invalidité procure des avantages fiscaux et sous certaines conditions des avantages dans les transports en commun.

     

     

    Le macaron Grand Invalide Civil (GIC)

    Le macaron GIC permet à son titulaire ou à l'accompagnateur de la personne handicapée d'utiliser, sur la voie publique et dans les parcs de stationnement automobile, les places réservées à l'attention exclusive des véhicules des personnes handicapées.

    Peuvent y prétendre les personnes handicapées qui sont titulaires de la carte d'invalidité et qui présentent un handicap physique, sensoriel ou mental qui réduit de façon importante l'autonomie de déplacement ou qui impose d'être accompagné par une tierce personne lors des déplacements.

    La possession de la carte d'invalidité ne donne pas automatiquement droit à l'obtention du macaron GIC mais constitue la première condition requise pour pouvoir y prétendre. Le macaron GIC est délivré pour une même durée que la carte d'invalidité.

     

    L'allocation aux adultes handicapés (AAH)

    L'AAH est attribuée aux personnes dont le taux d'incapacité est au moins égal à 80% ou aux personnes dont le taux d'incapacité est inférieur à ce taux et au moins égal à 50%, et qui sont, compte tenu de leur handicap, dans l'impossibilité reconnue par la COTOREP de se procurer un emploi.

    La COTOREP apprécie cette incapacité sur la base d'un guide barème pour l'évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées.

    En plus de ces conditions médicales, l'attribution de l'AAH est soumise à des conditions administratives examinées par les CAF ou les CMSA, à savoir : âge, nationalité, résidence et ressources.

    Toutefois, les personnes qui peuvent prétendre à un avantage d'invalidité, de vieillesse ou de rente accident du travail doivent faire valoir ce droit prioritairement par rapport à l'AAH.

     

     

    Le complément d'AAH

    Le complément d'AAH, qui remplace l'aide forfaitaire à l'autonomie, est destiné à aider les personnes handicapées disposant d'un logement indépendant à faire face aux dépenses supplémentaires liées à une vie autonome à domicile.

    Ce complément d'AAH est automatiquement attribué aux personnes dont le taux d'incapacité est au moins égal à 80% et qui bénéficient d'une allocation au montant plein ou réduit en raison d'un avantage d'invalidité, de vieillesse ou d'une rente accident du travail. Ces personnes doivent également bénéficier d'une aide au logement et disposer d'un logement indépendant où elles vivent seules ou en couple.

    L'ensemble de ces conditions est examiné par les caisses d'allocations familiales ou les caisses de mutualité sociale agricole, sachant que le taux d'incapacité (80%) déjà attribué par les COTOREP au titre de l'AAH sert également pour son complément.

     

     

    L'allocation compensatrice

    C'est une allocation d'aide sociale accordée à toute personne handicapée dont le taux d'incapacité est égal ou supérieur à 80%, soit que son état nécessite une aide effective pour les actes essentiels de l'existence, soit que l'exercice d'une activité professionnelle lui impose des frais supplémentaires. Elle est soumise à des conditions de ressources (des conditions spécifiques de ressources sont prévues pour des personnes qui ont une activité rémunérée), de résidence, d'âge. Elle est versée par les services du Conseil Général.

     

     

    Aide au logement

    Les personnes handicapées ont la possibilité de bénéficier d'aides au logement : allocation au logement à caractère social (ALS), allocation de logement à caractère familial (ALF), ou aide personnalisée au logement (APL). La demande doit être formulée auprès de la caisse d'allocations familiales ou de la mutualité sociale agricole dont relève la personne.

     

     

    L'affiliation à l'assurance vieillesse pour les non-affiliés à un autre titre

    Elle peut être demandée par les personnes qui assurent au foyer familial la charge d'un adulte handicapé dont l'incapacité est au moins égale à 80% et dont le maintien au foyer est reconnu souhaitable par la COTOREP. Cette affiliation est soumise à un plafond de ressources.

     

     

    ORIENTATION EN ETABLISSEMENTS D'ACCUEIL OU D'HEBERGEMENT

     

     

     
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