| Lettre N° 47 | |
 http://www.aidyston.com/
Le lundi 08 juillet 2002  |
 Je vous invite à une
visite du site Association AIDYSTON.Vous y trouverez de nombreuses nouveautés. Amicalement. Jean Pierre GADBOIS. |
 Louis
TOFFOLIPeintre - lithographe célèbre. Toffoli est né à Trieste (Italie) en 1907 et il est mort à Paris en 1999. L'expression picturale de Toffoli se caractérise par une observation très puissante du geste humain, de scènes pittoresques ou de paysages marqués par l'homme. Tout comme l'orchestre de chambre sait évoquer l'essentiel et sans artifice, les thèmes choisis et représentés avec strict dépouillement attachent immédiatement notre sensibilité. Voir quelques-unes de ses toiles et lithographies. Web : >>>> http://louis.toffoli.free.fr incontournable |
 Ambroise PARÉ1510 - 1590. Élève barbier sans son enfance, il rompt avec les techniques de soins des chirurgiens de son époque. Au lieu de traiter les plaies par cautérisation il innove en ligaturant les artères. Décrié par le milieu médical, il est reconnu pour les soins apportés à ses malades et aux militaires blessés sur les champs de bataille. Il devient chirurgien de 3 rois de France. Voir le site Web qui lui est consacré adresse : http://ambroise.pare.free.fr/ |
| Marie
Curie (1867-1934) "Être quelqu'un. " Même si le couple Curie est indissociable, c'est Marie qui a reçu deux fois le prix Nobel pour ses découvertes sur la radioactivité. Cette scientifique hors pair trouve des applications en chimie, biologie et médecine, et fonde l'un des laboratoires de recherche les plus renommés dans le monde. Elle est encore aujourd'hui le plus célèbre des savants français du xxe siècle. Née à Varsovie, Marie Sklodowska grandit dans un milieu cultivé. Son père, professeur de physique, lui apprend à jongler avec les molécules et les formules mathématiques. Douée pour les sciences, elle rejoint sa soeur aînée à la Sorbonne pour préparer une licence de physique. En 1894, cette jeune Polonaise rencontre sur les bancs de l'université un autre fou de physique, Pierre Curie. ils ne se quitteront plus. Cette histoire d'amour fusionnelle se nourrit d'une admiration réciproque. Ces deux cerveaux passent plus de temps au laboratoire que chez eux. Pierre enseigne la physique tandis que Marie se penche sur ses tubes à essai et autres cornues dans un hangar abandonné de L'Ecole de Physique. C'est dans ce laboratoire de fortune, avec des moyens très modestes, que le couple découvre le radium en 1898. Ils sont alors récompensés avec Henri Becquerel, découvreur de la radioactivité, par le prix Nobel de physique en 1903. Marie devient la même année la première femme docteur ès science. Nobélisés, célébrés dans le Tout?Paris, ils fréquentent le savant Paul Langevin, le sculpteur Rodin... Après la mort de Pierre en 1906, Marie Curie continue seule l'oeuvre entreprise en commun. Elle reprend la chaire de son mari et donne le premier cours au monde sur la radioactivité à la Sorbonne. Ses recherches, notamment sur les propriétés des sources radioactives, sont couronnées cette fois-ci d'un prix Nobel de chimie en 1911. Une gloire internationale que la France ne ratifie pas, lui refusant l'entrée à l'Académie des sciences... sans doute parce que Marie est femme, étrangère et juive. Déterminée à développer toutes les applications de la radioactivité, elle fonde l'Institut du radium (1914). Durant la Première Guerre mondiale, elle décide d'équiper des voitures avec des appareils à rayons X pour aller sur le front effectuer au plus vite des radiographies sur les blessés. Dans les années 20, sous l'impulsion de Marie Curie, l'Institut du radium poursuit la recherche sur les éléments radioactifs, lutte contre le cancer (radiothérapie) et mesure la radioactivité dans l'air (service de métrologie). Aujourd'hui, ce centre de recherche au rayonnement international est intégré au sein de l'Institut Curie. Reconnue et célébrée, Marie Curie repose avec son mari au Panthéon depuis 1995. Les " amants du radium " sont à nouveau réunis, au-delà de la mort. |
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| Nouvelles
cellules souches Des cellules souches qui peuvent former n'importe quel organe ont été isolées chez des souris… adultes. États-Unis 26/06/2002
- Une étude réalisée par des chercheurs de l'Université
du Minnesota et publiée dans l'édition du 20 juin de la
revue Nature vient appuyer l'idée que des
cellules souches qui peuvent se métamorphoser en
n'importe quelle autre cellule spécialisée, comme
celles du foie ou du poumon, existent au sein des
organismes adultes. Dans les premiers stades du développement de l'embryon, les cellules souches engendrent les trois feuillets de cellules qui donneront ensuite naissance à tous les tissus et organes : l'endoderme, le mésoderme et l'ectoderme. Les MAPCs ont la capacité de générer ces trois lignées de cellules. Quelques études ont déjà montré la possibilité d'utiliser des cellules souches adultes pour engendrer certains organes ou tissus, mais c'est la première fois qu'un seul type de cellules aussi prolifiques est identifié et isolé. Cette découverte
entretient les espoirs que place la médecine dans les
cellules souches en ce qui concerne, entre autres, la régénération
des tissus. De plus, les embryons obtenus par les
chercheurs américains ne montrent pas les effets
secondaires typiquement liés à l'implantation de
cellules souches, comme des tumeurs, appelées tératomes.
Enfin, l'utilisation de cellules souches adultes permet
d'éviter une grande partie des questionnements éthiques
que suscite l'utilisation de cellules souches
embryonnaires. En effet, pour obtenir ces cellules, on
doit tuer les embryons dans lesquels sont prélevées les
cellules souches. Gaëlle Lussiaà-Berdou |
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| Au mois prochain peut-être... | |
L'équipe du Dr Catherine
Verfaillie a isolé des cellules présentes dans la
moelle osseuse de souris et de rats. Ces cellules, appelées
multipotent adult progenitor cells (MAPCs), ont été
injectées dans des embryons. Les individus ainsi formés
contiennent jusqu'à 40% de cellules provenant des MAPCs
et réparties partout dans leur organisme.