Le Blépharospasme |

Le Blépharospasme
Description et désordres occasionnés Conséquences sur la vie de tous les jours
Généralités

1. LE BLÉPHAROSPASME

regroupe plusieurs affections. Le blépharospasme essentiel, qui est une maladie bilatérale, dans lequel les contractions intéressent le muscle orbiculaire et donc le pourtour des yeux : c'est une dystonie faciale.

L’hémispasme facial est une affection où les contractions siègent d'un seul côté de la face aussi bien autour des yeux qu'autour de la bouche.

Le syndrome de Meige dans lequel les contractions s'étendent à d'autres parties du corps : le cou, l’œsophage : c'est une dystonie cervicofaciale.

Enfin, différents syndromes plus compliqués dans lequel le blépharospasme n'est que l'un des symptômes. Ce sont des dystonies généralisées.

 
2. L'ÉTIOLOGIE

du blépharospasme comme celle du syndrome de Meige reste encore inconnue. L’hémispasme est lié à une compression du nerf facial par une branche de l'artère cérébelleuse, ou une autre branche artérielle du tronc basillaire.

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3. LES SPASMES

s'accentuent lors des situations de stress. A l'opposé, les patients peuvent être soulagés par des manœuvres diverses : en parlant, en chantant, en se concentrant sur une pensée, en regardant vers le bas, en baillant, en toussant. A l'opposé, elles sont plus intenses lorsque le patient se repose.

Le traitement médical

a) Le traitement du blépharospasme peut être médical, par des injections locales de toxine botulique. Celles-ci ne traitent pas la cause mais paralysent le muscle orbiculaire, soulageant en général le patient pour 3 ou 4 mois. Le patient doit prendre pour précaution de rester assis ou debout dans les 8 heures qui suivent l'injection.

Parmi les complications possibles, la chute de la paupière supérieure ou ptôsis, la diplopie plus rarement. Ces complications sont transitoires, elles apparaissent en général entre le l0ème et le 20ème jour après l'injection et disparaîtront de toute façon.

Au total, les injections de toxine botulique doivent être répétées tous les 3 ou 4 mois.

b) On peut aussi proposer localement l'injection de produits plus toxiques comme la doxyrubigine, venant détruire par voie chimique le muscle orbiculaire.

Pr. Jean-Paul ADENIS - AMADYS -

Créé le 22 novembre 1999
mise à jour : 11 mai 2002

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