Texte de la QUESTION
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M. Kléber Mesquida souhaite attirer l'attention
de M. le ministre des solidarités, de la santé et de la
famille sur le manque de financements nécessaires au maintien du
traitement chirurgical de la dystonie
au CHU de Montpellier. La quasi-totalité des dystonies (ensemble
de symptômes conduisant à la désorganisation du mouvement
volontaire des malades tels mouvements anormaux incontrôlés,
contractures musculaires et douleurs intenses) est d'origine cérébrale.
On estime en France à environ 20 000, le nombre de personnes atteintes
de dystonie, dont 10 % dans sa forme
généralisée. Le service et l'équipe du professeur
P. Coubes et l'unité de recherche sur les mouvements anormaux de
l'adulte et de l'enfant (URMA et URMAE) du CHU de Montpellier ont trouvé,
en 1996, un traitement chirurgical, par stimulation cérébrale
profonde, qui traite les mouvements anormaux. Cette technique s'avère
être efficace dans la presque totalité des formes de dystonie
puisqu'au 1er septembre 2003, sur 100 opérations réalisées
auprès de 85 patients, l'on note une amélioration dans 80
% des cas de dystonie DYTI, de 75
% dans les dystonies autres et de 40 % dans les cas de dystonie
secondaire. Or, faute de moyens financiers et dès mars 2005, ces
opérations ne pourront plus être réalisées
empêchant, ainsi, des patients de bénéficier de ce
traitement leur permettant de redevenir autonomes. Aussi, il lui demande
quelles mesures il compte prendre pour pallier les besoins financiers
de ce service et de son équipe afin qu'ils puissent continuer à
mener des recherches et à opérer et suivre les patients
atteints de ce symptôme. |